Allibert Guillaume

Publié le 9 juillet 2024 Mis à jour le 4 novembre 2025

Guillaume Allibert, enseignant-chercheur au Laboratoire d'Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis (I3S), vise à développer des solutions de navigation autonome pour drone en forêt, un environnement où les défis sont nombreux en raison de la perte de signal GPS et de la densité du terrain. Ses recherches sont cruciales pour des applications telles que la prévention des incendies, la recherche de personnes disparues, et la cartographie forestière pour l'entretien et la gestion des ressources.

Les coulisses d'une carrière en recherche 

Guillaume Allibert, enseignant-chercheur au Laboratoire d'Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis (I3S), vise à développer des solutions de navigation autonome pour drone en forêt, un environnement où les défis sont nombreux en raison de la perte de signal GPS et de la densité du terrain. Ses recherches sont cruciales pour des applications telles que la prévention des incendies, la recherche de personnes disparues, et la cartographie forestière pour l'entretien et la gestion des ressources.

En quoi consiste votre recherche ?

« Tous mes travaux de recherche ont pour objectif d’améliorer l’autonomie des robots mobiles, qu’ils soient aériens, terrestres ou sous-marins. Cet objectif a d’abord été traité du point de vue du contrôle et s’est étendu depuis peu à la perception.

Dans le cadre de la robotique, la théorie de contrôle consiste à contrôler les mouvements d’un robot afin qu’il effectue des tâches de manière autonome. Celles-ci vont du positionnement autour d’une position fixe ou d’une trajectoire de référence mais également à la navigation autonome dans des environnements complexes.

Dans le cadre de mes recherches en contrôle, les informations utilisées pour contrôler les robots sont des informations visuelles issues d’une caméra.

J’ai appliqué ces stratégies pour contrôler des robots terrestres mais également des robots aériens dans des environnements non structurés tels que des forêts, et des robots sous-marins pour des tâches d’arrimage automatique.

Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheur ?

« Non ! C’est venu au fil du temps et de mes envies. Mais ce n’était pas écrit à l’avance, loin de là ! »

Ses inspirations

« Je crois que c'est ma curiosité. Mon envie de comprendre et de découvrir. »

La médiation scientifique selon Guillaume Allibert

 

Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?

« La liberté de choisir son domaine de recherche, de prendre les directions que l’on pense être les meilleures et d’aller jusqu’au bout du problème. »

Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?

« Je trouve que c'est très intéressant de diffuser et de communiquer autour de nos recherches. Ce sont souvent des choses qui semblent être inaccessibles aux yeux du grand public et pourtant ce n'est pas le cas. »

En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?

« La robotique est en pleine expansion dans de nombreux domaines (médical, industriel, spatial etc.). L'impact de la recherche a clairement des implications dans le monde d'aujourd'hui. »

Partager vos recherches avec les scolaires est-il un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?

« Oui je le pense. Ça leur fait du bien de sortir du cadre scolaire de et de leur montrer que ce qu'ils apprennent à leur niveau pourraient leur permettre de faire des choses très intéressantes plus tard. »

Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec les chercheuses et les chercheurs pour prendre certaines décisions ?

« Joker :-) »

L'objet de Guillaume Allibert 

Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.

Le résultat ? Un drone aérien  

« Le drone est central dans mes recherches sur la navigation autonome en environnements complexes comme les forêts.

Il illustre les défis nécessaires pour naviguer de manière autonome sans GPS dans des environnements denses. » 

Découvrez le projet CLARA !