Barik Jacques

Publié le 9 juillet 2024 Mis à jour le 4 novembre 2025

Jacques Barik, enseignant-chercheur à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) essaye de comprendre comment le cerveau s'adapte à des changements environnementaux positifs ou négatifs. Plus particulièrement, il cherche à travers son ANR à comprendre quel est le lien entre addiction aux drogues et les troubles de l'humeur. 

Les coulisses d'une carrière en recherche 

Jacques Barik, enseignant-chercheur à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) essaie de comprendre comment le cerveau s'adapte à des changements environnementaux positifs ou négatifs. Plus particulièrement, il cherche à travers son ANR à comprendre quel est le lien entre addiction aux drogues et les troubles de l'humeur. 

En quoi consiste votre recherche ?

« Les travaux de mon équipe s’intéressent aux mécanismes sous-tendant les maladies psychiatriques tels que les addictions et les troubles anxio-dépressifs. L’identification de nouvelles cibles moléculaires pourrait ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques. »

Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?

« La curiosité de comprendre les mécanismes qui permettent aux êtres vivants de s’adapter à un environnement. »

Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheur ?

« Tard ! La recherche m’a toujours plu mais l’envie de partir en thèse est arrivée en cours de M2. »

Ses inspirations

« Mes encadrants et certains de mes collègues. »

Auriez-vous une anecdote à partager en lien avec votre expérience en médiation scientifique ?

« En fait, l'anecdote qui me vient à l'esprit est la vidéo que je suis en train de tourner avec le YouTubeur 'Dans Ton Corps'. C'est vraiment génial de pouvoir discuter de mes recherches avec un public plus large et d'interagir avec les gens sur les réseaux sociaux et YouTube. C'est une expérience enrichissante et motivante de voir l'intérêt et la curiosité des gens pour la science. »

La médiation scientifique selon Jacques Barik


Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?

« Avec un biais professionnel (travaillant sur le système de récompense dans le cerveau), je dirais une récompense immédiate quand je peux apporter une explication ou une réflexion sur un sujet. »

Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de faire de la médiation scientifique ?

« Qu'il faut communiquer auprès du grand public de l’importance de la recherche. »

Partager vos recherches avec les scolaires est-il un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?

« Je ne sais pas si l’objectif serait de les amener aux sciences mais plutôt de leur montrer que les sciences nous poussent à l’esprit critique et ne pas avaler les informations sans les remettre en question. »

Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec les chercheuses et les chercheurs pour prendre certaines décisions ?

« Oui. Il est nécessaire qu’ils comprennent que les projections en recherches (quel que soit le domaine) se font sur plusieurs années et qu’il y a rarement de rentabilité immédiate. Il n’y a pas forcément d’applications immédiates à des travaux de recherches et les retombées peuvent être plus tardives. »

L'objet de Jacques Barik

Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.

Le résultat ?
La maquette d'un cerveau humain

« Les travaux de mon équipe s’intéressent aux mécanismes sous-tendant les maladies psychiatriques tels que les addictions et les troubles anxio-dépressifs. Pour illustrer cela, j'ai choisi de tenir une maquette d'un cerveau humain. Le cerveau est au cœur de ces affections, et cette maquette symbolise les zones et les circuits cérébraux que nous étudions. L’identification de nouvelles cibles moléculaires dans le cerveau pourrait ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques pour traiter ces conditions complexes. »

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