Publié le 1 octobre 2025 – Mis à jour le 21 octobre 2025
Thomas Laloë, enseignant-chercheur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis au sein du Laboratoire Jean Alexandre Dieudonné (LJAD), s'intéresse à l'apprentissage statistique et à l'évaluation des risques.
LES COULISSES D'UNE CARRIÈRE EN RECHERCHE
Thomas Laloë, enseignant-chercheur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis au sein du Laboratoire Jean Alexandre Dieudonné (LJAD), s'intéresse à l'apprentissage statistique et à l'évaluation des risques.
Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?
"J’ai eu envie de faire des mathématiques lors de mon année de terminale, grâce à mon professeur qui a su cette année-là me faire voir la beauté et l’amusement possible avec les mathématiques. L’envie de faire des statistiques est venue plus tard, pendant mon Master 1, avec au départ un intérêt pratique : un de mes enseignants de master m’avait pointé qu’il est très difficile d’avoir un poste en mathématiques fondamentales, et plus simple en statistiques."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Non, ça s’est fait petit à petit pendant l’année de Master 2, en découvrant petit à petit cet univers (au travers des séminaires, stages, …)."
"J’ai eu envie de faire des mathématiques lors de mon année de terminale, grâce à mon professeur qui a su cette année-là me faire voir la beauté et l’amusement possible avec les mathématiques. L’envie de faire des statistiques est venue plus tard, pendant mon Master 1, avec au départ un intérêt pratique : un de mes enseignants de master m’avait pointé qu’il est très difficile d’avoir un poste en mathématiques fondamentales, et plus simple en statistiques."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Non, ça s’est fait petit à petit pendant l’année de Master 2, en découvrant petit à petit cet univers (au travers des séminaires, stages, …)."
LA MÉDIATION SCIENTIFIQUE SELON THOMAS LALOË
Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?
"Je ne parle pas forcément de mes recherches en particulier mais des mathématiques en général. Je trouve agréable de participer à la diffusion des connaissances au plus grand nombre, de même que j’aime apprendre de nouvelles choses. La partie que je préfère est la médiation vers des enfants (école primaire, collège) pour montrer que les mathématiques peuvent être amusantes. J’ai également pu intervenir auprès d’enseignants de mathématiques et de journalistes scientifiques, pour sensibiliser aux erreurs courantes faites dans l’utilisation des statistiques."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"C’est une facette différente de notre métier, qui permet de rencontrer un public différent. On y prend facilement un grand plaisir."
Auriez-vous une anecdote à partager en lien avec votre expérience en médiation scientifique ?
"Pas vraiment une anecdote, mais un projet qui m’a marqué même si nous n’avons pas vraiment réussi à le mener au bout : c’est une collaboration avec un centre spécialisé pour des enfants poly handicapés (moteurs et cognitifs)."
"Je ne parle pas forcément de mes recherches en particulier mais des mathématiques en général. Je trouve agréable de participer à la diffusion des connaissances au plus grand nombre, de même que j’aime apprendre de nouvelles choses. La partie que je préfère est la médiation vers des enfants (école primaire, collège) pour montrer que les mathématiques peuvent être amusantes. J’ai également pu intervenir auprès d’enseignants de mathématiques et de journalistes scientifiques, pour sensibiliser aux erreurs courantes faites dans l’utilisation des statistiques."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"C’est une facette différente de notre métier, qui permet de rencontrer un public différent. On y prend facilement un grand plaisir."
Auriez-vous une anecdote à partager en lien avec votre expérience en médiation scientifique ?
"Pas vraiment une anecdote, mais un projet qui m’a marqué même si nous n’avons pas vraiment réussi à le mener au bout : c’est une collaboration avec un centre spécialisé pour des enfants poly handicapés (moteurs et cognitifs)."
Partager vos recherches avec les scolaires est-il (ou serait-il) un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?
"Je l’espère en tout cas."
Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec des chercheuses et chercheurs pour prendre certaines décisions ?
"Très certainement oui. La gestion de la crise Covid aurait pu être très différente…"
En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?
"J’étudie l’apprentissage statistique et la théorie du risque. Il y a des applications directes naturelles en médecine, environnement, aménagement urbain…
Cela a pu conduire à des collaborations industrielles (comme avec la société « Option way » qui fait de la prédiction de tarif aérien, « Régie Eau d’Azur » qui pilote la distribution de l’eau pour la métropole, la société « hydro climat » qui produit des données climatiques très précises)."
L'objet de Thomas Laloë
Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.
Le résultat ? Une craie
"Une grande partie de notre travail consiste à écrire des maths au tableau avec les collègues. C’est un outil efficace, robuste, qui ne tombe jamais en panne, et qui en plus est très utile pour enseigner :) "
Découvrez le projet MacLaren
Le résultat ? Une craie
"Une grande partie de notre travail consiste à écrire des maths au tableau avec les collègues. C’est un outil efficace, robuste, qui ne tombe jamais en panne, et qui en plus est très utile pour enseigner :) "
Découvrez le projet MacLaren