Publié le 31 octobre 2025 – Mis à jour le 31 octobre 2025
Clément Maria, chercheur au sein de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), étudie l'algorithme et la combinatoire dans la théorie des noeuds.
LES COULISSES D'UNE CARRIÈRE EN RECHERCHE
Clément Maria, chercheur au sein de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), étudie l'algorithme et la combinatoire dans la théorie des noeuds. 
Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?
"Je travaille en topologie algorithmique. Les algorithmes et les structures de données m’ont attiré dès mes études, car ils permettent de manipuler très concrètement des objets mathématiques abstraits, avec la satisfaction de rendre des calculs au coût exorbitant rapidement réalisables en pratique. Je me suis dirigé vers la topologie pour des raisons similaires : les outils de la topologie et de ses aspects algébriques permettent de capturer certaines propriétés (connectivité, symétrie) d’objets extrêmement complexes (formes en grandes dimensions, nouées) qui résistent aux autres outils mathématiques et calculatoires."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Pas vraiment, ça s’est fait naturellement en développant ma curiosité pour l’informatique et les mathématiques durant mon parcours : la thèse de doctorat puis la carrière de chercheur se sont donc imposées comme la voie naturelle pour continuer cette dynamique."
"Je travaille en topologie algorithmique. Les algorithmes et les structures de données m’ont attiré dès mes études, car ils permettent de manipuler très concrètement des objets mathématiques abstraits, avec la satisfaction de rendre des calculs au coût exorbitant rapidement réalisables en pratique. Je me suis dirigé vers la topologie pour des raisons similaires : les outils de la topologie et de ses aspects algébriques permettent de capturer certaines propriétés (connectivité, symétrie) d’objets extrêmement complexes (formes en grandes dimensions, nouées) qui résistent aux autres outils mathématiques et calculatoires."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Pas vraiment, ça s’est fait naturellement en développant ma curiosité pour l’informatique et les mathématiques durant mon parcours : la thèse de doctorat puis la carrière de chercheur se sont donc imposées comme la voie naturelle pour continuer cette dynamique."
En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?
"Les algorithmes en topologie permettent de vérifier et d’élaborer des conjectures mathématiques, car de nombreux problèmes du domaine interrogent encore les mathématiciens. Cependant, un point plus ambitieux m’intéresse tout particulièrement : les propriétés topologiques que je calcule modélisent des phénomènes exotiques en mécanique quantique, où les nœuds se matérialisent par des trajectoires de particules qui s’entremêlent dans l’espace-temps. D’ailleurs, ces phénomènes sont au cœur d’une technologie potentielle d’ordinateur quantique topologique, résistant au bruit. Dans cette démarche, les algorithmes constituent une brique fondamentale de l’étude et la construction d’une telle machine."
Ses inspirations
"Les collègues chercheurs qui m’ont aiguillé dans mes jeunes années, en commençant par mon directeur de thèse."
"Les algorithmes en topologie permettent de vérifier et d’élaborer des conjectures mathématiques, car de nombreux problèmes du domaine interrogent encore les mathématiciens. Cependant, un point plus ambitieux m’intéresse tout particulièrement : les propriétés topologiques que je calcule modélisent des phénomènes exotiques en mécanique quantique, où les nœuds se matérialisent par des trajectoires de particules qui s’entremêlent dans l’espace-temps. D’ailleurs, ces phénomènes sont au cœur d’une technologie potentielle d’ordinateur quantique topologique, résistant au bruit. Dans cette démarche, les algorithmes constituent une brique fondamentale de l’étude et la construction d’une telle machine."
Ses inspirations
"Les collègues chercheurs qui m’ont aiguillé dans mes jeunes années, en commençant par mon directeur de thèse."
L'objet de Clément Maria
Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.
Le résultat ? Un Bretzel
"La topologie nous fait généralement manipuler des formes très abstraites. Les nœuds, qui m’intéressent tout particulièrement, ont cependant cet avantage d’être très commun ; et parfois même, il se mangent !"
Découvrez le projet AlgoKnot !
Le résultat ? Un Bretzel
"La topologie nous fait généralement manipuler des formes très abstraites. Les nœuds, qui m’intéressent tout particulièrement, ont cependant cet avantage d’être très commun ; et parfois même, il se mangent !"
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