Publié le 22 août 2025 – Mis à jour le 16 septembre 2025
Stéphane Martin, chercheur au sein de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC), étudie les mécanismes moléculaires liés au syndrome de l'X-fragile.
LES COULISSES D'UNE CARRIÈRE EN RECHERCHE
Stéphane Martin, chercheur au sein de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC), étudie les mécanismes moléculaires liés au syndrome de l'X-fragile.
Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?
"L’inconnu, le fait de chercher à comprendre comment les choses fonctionnent, d’imaginer des concepts pour expliquer des processus biologiques, de poser des questions pertinentes et de définir des approches techniques et pratiques pour y répondre."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Des études en dents de scie, une première année de médecine ratée puis la réalisation d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS biotechnologie). Une rencontre lors des stages de fin d’année de ce BTS au CNRS : le Docteur Nicole ZSURGER et son partage d’une vision des métiers de la recherche. Un déclic et le métier de chercheur comme une évidence pour moi."
"L’inconnu, le fait de chercher à comprendre comment les choses fonctionnent, d’imaginer des concepts pour expliquer des processus biologiques, de poser des questions pertinentes et de définir des approches techniques et pratiques pour y répondre."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Des études en dents de scie, une première année de médecine ratée puis la réalisation d’un Brevet de Technicien Supérieur (BTS biotechnologie). Une rencontre lors des stages de fin d’année de ce BTS au CNRS : le Docteur Nicole ZSURGER et son partage d’une vision des métiers de la recherche. Un déclic et le métier de chercheur comme une évidence pour moi."
LA MÉDIATION SCIENTIFIQUE SELON STEPHANE MARTIN
Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?
"Ça dépend réellement des catégories de public. Je trouve les questionnements des enfants beaucoup plus intéressants. Ça part dans tous les sens, souvent avec des questions liées à leur entourage direct. Ils n’ont pas de freins, ni encore de limites à leur imagination et à leur questionnement."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"Difficile de répondre à ceci car à part lui conseiller d’essayer d’en réaliser pour se faire sa propre opinion, c’est quelque chose de très personnel à mon sens."
"Ça dépend réellement des catégories de public. Je trouve les questionnements des enfants beaucoup plus intéressants. Ça part dans tous les sens, souvent avec des questions liées à leur entourage direct. Ils n’ont pas de freins, ni encore de limites à leur imagination et à leur questionnement."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"Difficile de répondre à ceci car à part lui conseiller d’essayer d’en réaliser pour se faire sa propre opinion, c’est quelque chose de très personnel à mon sens."
Partager vos recherches avec les scolaires est-il (ou serait-il) un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?
"C’est ce que j’ai fait le plus souvent au cours des 15 dernières années notamment auprès des lycées pour les terminales et les BTS. Ayant moi-même bénéficié de cette expérience au début de mes études, je pense qu’il est important de rendre ce que l’on a reçu soi-même. De la même manière, nous formons un grand nombre d’étudiants de tous niveaux dans notre équipe et la plupart de ces étudiants poursuivent ensuite leurs études vers le diplôme suivant."
Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec des chercheuses et chercheurs pour prendre certaines décisions ?
"Difficile de répondre en 5 lignes même s’il est évident qu’un échange accru avec les décideurs politiques ne pourrait qu’être bénéfique à leur prise de décision. Je pense également qu’une certaine forme de formation des décideurs politiques à la compréhension scientifique, notamment sur les méthodologies employées et l’interprétation des données serait un plus pour aider à cette forme de collaboration entre politiques et scientifiques. Après il ne faut pas oublier que le nerf de la recherche c’est son financement et que sans financement suffisant, il ne peut y avoir d’innovation scientifique de qualité."
En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?
"La recherche fondamentale en biologie et à travers ce terme générique, la découverte des bases moléculaires pouvant expliquées un processus biologique est à mon sens une étape nécessaire et essentielle à la compréhension de la physiologie et incidemment, préalable à la découverte de l’origine des maladies et au développement de solutions thérapeutiques. C’est dans cette vision de le recherche fondamentale que s’inscrit notre travail au laboratoire."
Ses inspirations
"Après une scolarité que je qualifierais de chaotique, j’ai favorisé des études courtes avec la réalisation d’un BTS de biotechnologie. La réalisation de stages de plusieurs semaines étant nécessaires à l’obtention du diplôme, j’ai eu la chance de travailler au CNRS sous la supervision bienveillante et passionnée du Dr Nicole ZSURGER. Cette rencontre inspirante a façonné ma vision de la recherche et représente clairement le point de départ de la poursuite de mes études vers le doctorat. "
L'objet de Stéphane Martin
Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.
Le résultat ? Un microscope confocal !
"On me demande souvent pourquoi un tel attrait vers la microscopie du vivant. Comme l’a écrit le Marquis de Sade, en tout cas dans la première partie de cette célèbre citation : voir c’est croire ; mais sentir c’est être sûr. Je reste convaincu que la visualisation en temps réel d’un évènement biologique permet de renforcer notre compréhension du processus sous-jacent. C’est la même chose pour les études utilisant l’électrophysiologie qui vont permettre l’enregistrement de l’activité d’un système biologique en temps réel."
Découvrez le projet InnoVinFXS
Le résultat ? Un microscope confocal !
"On me demande souvent pourquoi un tel attrait vers la microscopie du vivant. Comme l’a écrit le Marquis de Sade, en tout cas dans la première partie de cette célèbre citation : voir c’est croire ; mais sentir c’est être sûr. Je reste convaincu que la visualisation en temps réel d’un évènement biologique permet de renforcer notre compréhension du processus sous-jacent. C’est la même chose pour les études utilisant l’électrophysiologie qui vont permettre l’enregistrement de l’activité d’un système biologique en temps réel."
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