Publié le 20 août 2025 – Mis à jour le 27 octobre 2025
Enzo Lalli, chercheur au sein de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC), étudie les protéines en lien avec les troubles du développement sexuel.
LES COULISSES D'UNE CARRIÈRE EN RECHERCHE
Enzo Lalli, chercheur au sein de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (IPMC), étudie les protéines en lien avec les troubles du développement sexuel. 
Qu'est-ce qui vous a initialement attiré vers votre domaine de recherche ?
"Ce qui m'a attiré vers le domaine de la recherche sur les maladies de la glande surrénale, c'est l'impact crucial que ces petites glandes ont sur la santé. Les glandes surrénales produisent des hormones vitales comme le cortisol et l'adrénaline, et des dysfonctionnements peuvent mener à des maladies graves comme la maladie d'Addison, le syndrome de Cushing et les tumeurs surrénaliennes. La complexité de ces interactions hormonales et leurs effets systémiques m'ont fasciné et m'ont poussé à approfondir ce domaine."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Oui, il y a eu un moment clé lors de mes études en médecine où j'ai rencontré un patient atteint de cancer des glandes surrénales. Le défi diagnostique et le traitement de cette maladie rare mais potentiellement mortelle m'ont profondément marqué. Cette expérience m'a fait réaliser l'importance de la recherche pour améliorer le diagnostic et le traitement de telles conditions, et j'ai su à ce moment-là que je voulais consacrer ma carrière à la recherche médicale."
"Ce qui m'a attiré vers le domaine de la recherche sur les maladies de la glande surrénale, c'est l'impact crucial que ces petites glandes ont sur la santé. Les glandes surrénales produisent des hormones vitales comme le cortisol et l'adrénaline, et des dysfonctionnements peuvent mener à des maladies graves comme la maladie d'Addison, le syndrome de Cushing et les tumeurs surrénaliennes. La complexité de ces interactions hormonales et leurs effets systémiques m'ont fasciné et m'ont poussé à approfondir ce domaine."
Y a-t-il eu un moment particulier dans votre vie où vous avez su que vous vouliez devenir chercheuse ?
"Oui, il y a eu un moment clé lors de mes études en médecine où j'ai rencontré un patient atteint de cancer des glandes surrénales. Le défi diagnostique et le traitement de cette maladie rare mais potentiellement mortelle m'ont profondément marqué. Cette expérience m'a fait réaliser l'importance de la recherche pour améliorer le diagnostic et le traitement de telles conditions, et j'ai su à ce moment-là que je voulais consacrer ma carrière à la recherche médicale."
LA MÉDIATION SCIENTIFIQUE SELON ENZO LALLI
Que vous apporte de parler de vos recherches au grand public ?
"Parler de mes recherches au grand public me permet de sensibiliser les personnes aux maladies de la glande surrénale, souvent méconnues mais cruciales pour le bien-être général. Cela favorise également une meilleure compréhension des symptômes et des traitements disponibles, et peut inciter à des consultations médicales précoces en cas de signes avant-coureurs."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"Je lui dirais que la médiation scientifique n'est pas seulement un moyen de partager des connaissances, mais aussi une occasion de recevoir des retours précieux qui peuvent orienter et enrichir ses propres recherches. C'est également une façon de renforcer le lien entre la science et la société, rendant la recherche plus accessible et pertinente."
"Parler de mes recherches au grand public me permet de sensibiliser les personnes aux maladies de la glande surrénale, souvent méconnues mais cruciales pour le bien-être général. Cela favorise également une meilleure compréhension des symptômes et des traitements disponibles, et peut inciter à des consultations médicales précoces en cas de signes avant-coureurs."
Que diriez-vous à un collègue pour le convaincre de se lancer dans la médiation scientifique ?
"Je lui dirais que la médiation scientifique n'est pas seulement un moyen de partager des connaissances, mais aussi une occasion de recevoir des retours précieux qui peuvent orienter et enrichir ses propres recherches. C'est également une façon de renforcer le lien entre la science et la société, rendant la recherche plus accessible et pertinente."
Partager vos recherches avec les scolaires est-il (ou serait-il) un moyen efficace pour leur donner envie de s'intéresser aux sciences et pourquoi pas de s’orienter vers les sciences ?
"Absolument, partager mes recherches avec les scolaires peut susciter leur intérêt pour les sciences en leur montrant les applications concrètes et les impacts réels des découvertes scientifiques. En démystifiant la science et en la rendant plus accessible, on peut inspirer la prochaine génération de scientifiques et de médecins."
Pensez-vous que les décideurs politiques pourraient davantage échanger avec des chercheuses et chercheurs pour prendre certaines décisions ?
"Oui, les décideurs politiques gagneraient à consulter davantage les chercheurs et les cliniciens pour fonder leurs décisions sur des données et des analyses scientifiques rigoureuses, comme l’exemple de la pandémie Covid-19 l’a montré. Mon expertise sur les maladies de la glande surrénale pourrait, par exemple, informer des politiques de santé publique, améliorer les protocoles de diagnostic et de traitement, et orienter les investissements dans la recherche médicale."
En quoi votre recherche a-t-elle des implications pratiques ou des applications dans le monde réel ?
"Mes recherches sur les maladies de la glande surrénale ont des implications directes pour améliorer le diagnostic, le traitement et la prise en charge de ces conditions. Par exemple, développer des tests diagnostiques plus précis peut permettre une détection plus précoce de maladies comme le syndrome de Conn, tandis que l'élaboration de nouveaux traitements peut offrir des options thérapeutiques plus efficaces et moins invasives pour les patients."
Ses inspirations
"Mes plus grandes sources d'inspiration ont été les patients que j'ai rencontrés et certains collègues avec lesquels j’ai eu l’opportunité d’interagir. Les histoires de patients luttant contre des maladies complexes et l’expertise des collègues ont alimenté ma passion pour la recherche et m'ont poussé à chercher des solutions innovantes."
L'objet de Enzo Lalli
Pour sortir des sentiers battus, nous avons demandé à ce chercheur de choisir un objet emblématique de ses études.
Le résultat ? Le conte "Boucles d'or et les Trois Ours"
"Ce conte a une relation directe avec l’objet de nos recherches dans le cadre du projet ANR Goldilocks. En fait, l’activité du facteur de transcription NR5A1/SF-1, qui a un rôle clé dans le développement et les maladies des glandes surrénales, doit être régulée dans des limites très précis, autrement des dysfonctionnements même graves peuvent survenir."
Découvrez le projet Goldilocks
Le résultat ? Le conte "Boucles d'or et les Trois Ours"
"Ce conte a une relation directe avec l’objet de nos recherches dans le cadre du projet ANR Goldilocks. En fait, l’activité du facteur de transcription NR5A1/SF-1, qui a un rôle clé dans le développement et les maladies des glandes surrénales, doit être régulée dans des limites très précis, autrement des dysfonctionnements même graves peuvent survenir."
Découvrez le projet Goldilocks