Ses recherches
À l'
Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (Université Côte d’Azur, CNRS, INSERM),
Jacques Barik étudie l
es mécanismes moléculaires et les événements sous-jacents à l'impact de la nicotine sur le cerveau afin de développer des traitements visant à aider au sevrage tabagique. En effet,
Le tabagisme est, indépendamment du genre,
l'une des principales causes de décès évitables, et la dépendance à la nicotine est associée à de multiples comorbidités psychiatriques. En plus d'une consommation de cigarettes toujours élevée,
le vapotage est devenu une méthode alternative d’absorption de nicotine extrêmement populaire, en particulier chez les adolescents. La dépendance à la nicotine reste donc un problème majeur de santé publique.
Ce projet
se concentre particulièrement sur l’adolescence, une période clé dans l’établissement de l’addiction. En effet, parmi les fumeurs, ceux qui ont commencé à fumer durant l’adolescence sont plus susceptibles de devenir dépendants à l’âge adulte.
Le cerveau subit des transformations majeures, favorisant l’émergence de comportements adultes.
La nicotine perturbe ce processus de maturation, rendant les adolescents plus susceptibles de devenir dépendants.
L'objectif du projet NICADO est d’
explorer les changements cérébraux induits par la nicotine et de comprendre les mécanismes sous-jacents de la dépendance. En particulier, nous nous concentrons sur les neurones dopaminergiques de
l’aire tegmentale ventrale (ATV), une région cérébrale clé impliquée dans
la motivation, le plaisir et les émotions. Ces neurones, sensibles à la nicotine, sont souvent altérés dans des troubles psychiatriques tels que l'anxiété, la dépression, et les troubles de la prise de décision.
Les objectifs principaux du projet sont :